La voie du KUNG FU

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La voie du kung Fu

HISTOIRE

Les premières évocations de combat à mains nues organisées remontent à l’antiquité égyptienne sous la forme d’une sorte de boxe primitive, cependant de nombreux historiens  estiment que c’est dans la Grèce antique que l’on vit se développer un système de combat mieux organisé. Cet art devient rapidement un sport et fut introduit aux jeux olympiques en 648 avant JC. Les archéologues ont récemment déterré une  série de plaques babyloniennes représentant des personnages en position de combat qui utilisaient des techniques de contre-blocage. Ces plaques remontent à plus de 5000 ans et indiquent peut être qu’il existait une méthode systématisée de combat à mains nues autour du croissant fertile de la Mésopotamie qui serait ensuite étendu vers l’EST, pour être finalement développée par les indiens et les chinois.

Les arts de combats entre villages abondaient pendant l’antiquité chinoise. Les voyages étant interdits, seuls les moines et les saints hommes pouvaient aller à l’étranger. A cause du danger que représentaient les voleurs et les bandits, ces prêtres voyageurs apprirent des méthodes de combat à mains nues qu’ils enseignèrent ensuite à leurs disciples.

C’est ainsi que les arts martiaux se développèrent confortablement au sein de la religion. Ce concept n’existe pas en occident où la religion est le combat sont considérés comme étant compatibles.

FONDEMENT

On se dit d’un moine appelé bodhidharma qu’il resta assis pendant 9 ans le visage tourné contre un mur pour méditer. Il alla jusqu’en chine pour prêcher sa doctrine car il était attristé de voir que les enseignements orthodoxes du Bouddha étaient en train de décliner dans ce pays. Arrivé dans la province HONAN, il chercha refuge dans un temple de Shaolin qui était en train de tomber en ruines mais était encore habité par quelques moines. Il découvrit que ni l’édifice ni les résidents n’étaient en très bonne forme. Bodhidharma élabora une série d’exercices destinés à les rétablir, basée sur les techniques de respiration profonde du yoga. Les traits émaciés et la mauvaise condition physique des moines disparurent ainsi très vite.

Des éléments provenant d’autres types de Kung Fu, généralement fournis par des prêtres voyageurs cherchant un asile conduisirent à l’établissement de la tradition martiale de Shaolin.

La plupart des styles de Kung Fu sont basés sur une observation minutieuse des combats d’animaux. Un animal, n’ayant  pas d’esprit rationnel, se déplace librement (aucune réflexion ne le freine) et d’une manière impulsive, aussi bien en attaque qu’en défense.

LA VOIE DU KUNG FU

Qu’elle authenticité l’homme peut il encore trouver dans la réalité du temps présent.

L’extrême orient notamment, est riche de solutions aux malaises de l’homme. La chine, propose des chemins convergents tous vers ce but ultime : réapprendre à vivre vraiment, oublier son égo stérile pour communier avec  la nature originelle, retrouver un sens à la vie. La pratique de la méditation (méthode passive) ainsi que celle des arts martiaux (methode active) visent à cette réalité ultime. L’homme correctement entrainé et guidé, et qui le veut profondément, finira par déboucher sur la vrai sagesse, qui lui fera enfin réaliser la paix profonde et l’unité de son moi, au-delà de ses contradictions apparentes qui le feront s’agiter vainement toute sa vie. Le kung Fu chinois est l’une de ses voies millénaires. Les techniques, l’efficacité en combat, ne sont que des moyens.

Le vrai message de la boxe chinoise est ailleurs car le Kung Fu c’est bien un ensemble de geste dont l’efficacité peut être mortelle en combat, mais c’est aussi et surtout l’esprit du geste qui doit être aisé, harmonieux, contrôlé, mobilisant la totalité de l’être présent dans chaque fibre de son corps. Le Kung Fu remue l’inconscient profond en apprenant à penser avec son corps et par son  CH’I (Force interne de l’homme). En remuant son CH’I profond, le pratiquant touche au CH’I de l’univers, flot inépuisable de force et de joie. Le Kung Fu peut  être, pour celui qui veut aller au-delà des éphémères satisfactions liées à l’efficacité en combat, une inimitable école de vie, une révolution de l’être. Mais il faut savoir que les étapes de cette véritable alchimie intérieure ne peuvent être révélées à travers un enseignement de masse. Toute initiation à ces rites dont il faut mériter l’accès. Ne rester inutilement fascinés par l’ombre de l’arbre alors qu’il y a, tout près, cette magnifique lumière sans laquelle il n’y aurait ni ombre ni arbre…

« Pour l’art du combat, il faut en saisir la philosophie. Sans l’esprit le corps est sans utilité »

 

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2 thoughts on “La voie du KUNG FU

  1. L’Ecole Shaolin Wing Chun Orthodoxe ne participe pas aux competitions. Premierement parce que la recherche de la gloire et des trophees n’est pas valorisee; mais aussi parce que la pratique s’y fait plutot a la base des principes d’efficacite en situation reelle, et non en fonction de certaines regles et conditions specifiques au contexte de competition.

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